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SOUVENIRS DE MON ENFANCE A DUNKERQUE
12 août 2022

Rue Delissen à Petite Synthe c'était aussi la fête!!

Ma grand-mère Angèle avait 3 frères et une soeur: Léon,Roger et Etienne et Eugénie. LEON avait épousé Madeleine et vivait à Paris dans le quartier de la Villette. Il était chauffeur routier. LE décés de son épouse a profondément ébranlé ce solide gaillard au point de sombrer dans l'alcoolisme. Pourtant on l'aimait bien ce "tonton" quand il venait en congés se reposer chez ma grand-mère. Il était toujours jovial. L'aprés midi il partait avec la chienne Mirza afin de ramasser de l'herbe pour les lapins mais la soif le rattrapait rapidement et tous les bistros ( nombreux à cette époque) avaient le droit à une visite du tonton. Par la suite mon frère et moi avons continué à ramasser de l'herbe. Nous étions surpris de voir la chienne Mirza s'arrêter devant chaque entrée de bistrot et d'attendre!!

ETIENNE résidait à Dunkerque. Il avit subi les affres de la guerre. Il était revenu d'un camp de prisonnier en pensant 45 kg. Les sequelles ont été immédiats: une surdité complète et des incidences psychologiques le rendant taciturne, renfermé sur lui-même. Il a lui aussi sombré dans l'alcoolisme. C'était une personne calme et passant inaperçu et je ne pourrai vou en dire beaucoup plus à son sujet.

ROGER avait connu son épouse Yvonne à Saint pol sur mer. Ls deux tourteraux ont migré vers la banlieue parisienne à Villiers sur Marne. Ils habitaient une maison au fond d'un jardin plein de tomates, de pêchers, de poiriers. Cette maison se situaient au bout d'une rue en impase qui donnait ensuite dans les champs ( en 1960). Roger travallait à Nord Aviation. Tous les matins à 6h tapantes il montait dans sa 4L export bleu foncé pour aller rejoindre son lieu de travail. Le trajet aller prenait au moins entre une heure voir une heure trente. Yvonne et Roger étaient attachés à leur région natale et revenaient souvent en congés à Dunkerque chez ma grand-mère Angèle qui possédait une grande maison avec 3 grandes chambres. Le tonton Roger et la tante Yvonne faisaient le tour de la famille et s'arrêtaient souvent chez mes parents pour prendre l'apéro qui durait longtemps! Voic un autre moment mémorable des ces soirées: Au bout de la rue Delissen, il ya avait un café "l'avenir" qui avait été repris par un des mes oncles paternels: ROBERT. Cet oncle avait du génie dans les mains et une imgination débordante: dans un coin du bistrot il avait reconstitué un morceau de sol lunaire en platre en incorporant des spots de couleur dans les cratères. Autres détails importants pour nous les enfants ainsi que pour nos cousins: le baby-foot et le flipper étaient gratuits pour nous à condition de ne pas gêner les clients qui voulaient s'en servir.Nous avons passé de nombreux dimanche après-midi dans cet endroit. Le jukbox jouait "le déserteur" intrerprété par les surfs. On entendait aussi Pascal Danel avec "les neiges du kilimandjaro", Antoine avec ses élucubrations ,Johnny Halliday avec " les coups" etc.. Evidemment vous devez vous douter quu'ne certanie quantité de boissons alcoolisées avaient été ingérées durant ce quelques heures.En rentrant chez ma grand-mère, l'oncle Roger essayait péniblement d'allumer sa gitane maïs avec le briquet de son épouse tandis que mon père essayait de monter les escaliers à quatre pattes afin de rejoindre sa chambre. C'était la bonne humeur et la rigolade généralisée qui régnait à cette époque!

EUGENIE n'avait pas quitté Dunkerque. Elle avit épousé René Lyoen. Tous deux ils on tenu une épicerie, à la devanture aux carreaux bleus, situé à l'angle de la rue Adolphe Geeraert et de la rue Gaspard Neuts à Malo les Bains.Une grande différence existait entre l'épicerie de ma grand-mère et celle de la Tante Nini: l'une était située dans un quartier ouvrier tandis que l'autre se trouvait au beau milieu d'une station balnéaire et d'un quartier bourgeois.La différence entre le choix des produits et les prix était nette. Je me rappelle des caramels mous géants de la marque "faust", des "pailles d'or de chez Lu" ainsi que du jus de fruit Pampryl que nous ne nous ne trouvions évidemment pas chez ma grand-mère! Chez la Tante Nini et l'oncle René la table était tout le temps ouverte .Les fous rires de Nini étaient nombreux et là aussi c'était la fête!

 

 

 

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