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SOUVENIRS DE MON ENFANCE A DUNKERQUE
6 septembre 2020

UNE SCOLARITE QUI COMMENCE MAL ET QUI RESTERA CAHOTIQUE

Pour tout vous dire, cette scolarité a mal commencé. Ma grand-mère maternelle Angèle Durant qu'on appelait " Bonne Maman" était veuve et tenait seule une épicerie rue René Delissen à Petite Synthe. C'était un temps où les supermarchés n'existaient pas et ces boutiques qui étaient nombreuses participaient à l'animation des quartiers et des villes. Il n'y avait pas que les bruits des voitures qu'on entendait mais surtout les gens les jeunes et les anciens.Cette épicerie attirait du monde quotidiennement aussi bien pour d'importantes provisions que pour du dépannage alimentaire. J'y reviendrai plus tard.

Ma Grand-Mère a eu de graves problèmes de santé: ulcère et perforation à l'estomac qui ont nécéssité des interventions chirurgicales en urgence puis des moments de repos et de convalescence importants Après ces opérations Bonne Maman ne possédait plus qu'un quart d'estomac!!. Il était impossible de fermer l'épicerie et c'est donc ma mère qui a assuré ce long intérim. Les conséquences pour moi-même furent un changement de lieu d'habitation donc chez Bonne Maman Durant dans la maison qui abritait l'épicerie et surtout un 1er changement d'école maternelle!!

Ma 1ere expérience avec l'école fut celle-ci: arrivé donc à l'école maternelle Andersen,un matin l'institutrice nous a demandé de dessiner un oiseau dans une cage. Peut-être étais-je déja un peu rebelle mais j'ai déssiné un oiseau sans cage. Les réactions de l'institutrice et surtout de la directrice Madame Gallet ( je ne suis pas certain de l'ortographe) ne se sont pas fait attendre. A la sortie de la classe de la matinée, la directrice de l'école a dit à ma mère que j'avais des difficultés de compréhension et qu'il fallait qu'elle me donne du poisson à manger car il y avait beucoup de phosphore bon pour la mémoire. Allez comprendre pourquoi depuis je n'aime pas le poisson!!

La 2e expérience aura lieu l'année suivante car ma grand-mère fut opérée en urgenge une second fois. Retour à Petite Synthe rue René Delissen mais cette fois j'avais grandi d'un an. Nouvelle école, mais cette fois-ci c'était la classe de cours préparatoire à l'école élémentaire Jules Ferry. Je me rappelle  l'institutrice qui était jeune pas très grande,brune à lunettes. Un après-midi, après avoir effectué des travaux d'écriture, cette furie mécontente de mon travail m'a accroché le cahier dans le dos et a voulu me faire le tour de l'école de cette façon. Evidemment je ne me suis pas laisser faire et l'instit. m' a traîné dans le couloir sur quelques mètres seulement.

Je peux vous dire que ces épisodes et surtout le second ont quelque peu perturbé ma scolarité en général. Revenu à Rosendaël à l'école Pierre Brossolette, rue Zamenhoff, je me souviens de l'année de cours élémentaire 1ere année au cours de laquelle j'étais terrorisé par l'emploi du porte plume surtout pour faire les barres de division à tel point que lors d'un exercice en classe je pleurais et n'arrivait plus à écrire. L'instituteur,pourtant sévère et n'excluant pas les châtiments corporels pour les plus récalcitrants ( fessées cul nu à genou et cul à l'air pendant 10 minutes sur l'estrade), ce jour là est venu me voir et m' adit que ce n'était pas grave. Ensuite, en CE2 et en CM1, j'ai eu M. Coudeviile comme instituteur.Je l'aimais bien et pourtant ses nerfs ont craqué aussi un jour car je n'arrivais pas à compter les avions d'une escadrille au tableau .C'était l'émotion d'être au tableau qui me paralysait. Les nerfs de l'instit ont donc craqué avec l'inscription "âne" marquée à la craie dans le dos de ma blouse. Une autre fois, toujours en primaire, un beau matin j'avais décidé de ne pas me rendre en classe. Habituellement, je faisais le chemin seul mais vu mon attitude ma mère a décidé de m'accompagner. Arrivé devant la grille donnant sur la cour, je me suis bloqué et accroché d'abord à ma mère puis à la grille jusqu'à ce que le directeur en personne me traîne en classe.

L'arrivée au collège fut pour moi une sorte de trompe l'oeil, j'avais l'impression d'avoir aquis une certaine liberté. Pour garder cette liberté il fallait de la confiance de la part de mes parents et ce n'était pas le cas voire le contraire. Ils n'étaient jamais contents de mes résultats, il disaient que je pouvais faire beaucoup mieux . Bref, à leurs yeux, j'étais un fainéant!! Alors jusqu'à la fin de seconde, j'ai décidé de travailler dans les matières qui me plaisaient, à savoir le français, l'histoire-géographie, l'anglais et la musique. Dans ces matières, j'avais de bonnes notes et pour le reste, c'était médiocre voire catastrophique surtout en maths!! Au cours de ma dernière année en seconde au Lycée Benjalin Morel, ma moyenne générale annuelle s'établissait à 9,70/20 avec 0,45 en math. C'est dire si dans les autres matières je carburais, comme en section commerciale par exemple. Avec cette moyenne, l'établissement n' a pas voulu me garder et j'ai donc été mis à la porte. Je m'en moquais car j'avais déjà un 1er emploi en vue. A ce moment là,du boulot, on en trouvait facilement!!

 

 

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